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Au loin Carmen

by Au loin Carmen

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1.
J’ai bien reçu tes mots hier au vent du matin Je n’attendais plus rien, pourquoi remuer le couteau ? Je l’ai reçu au cœur, ce brûlant coup de poignard Des feuilles trempées de sueur en provenance de nulle part Et sous les traits de ta lame, mêlé à l’encre brune Le sel de quelques larmes et du sable des dunes Ô, chants de la lune Ô.... ravivez l’encre brune Elles arrivent de loin, ces nouvelles du chagrin De bien plus loin que le trou où elles ont quitté ta main Que cherchais-tu là-bas dans ces tristes jardins Où l’eau ne coule pas, où il ne pousse rien Où l’on fauche les vies comme on fauche le foin Pour nourrir les combats et rassasier les chiens Ô, chants de la lune Ô, ravivez l’encre brune Ô, chants de la lune Ô, ravivez l’encre brune J’ai parcouru tes lignes J’ai entendu ta voix C’est le chant du cygne C’est le tintement du glâs Depuis qu’ils sont venus Je t’ai pleuré cent fois Je ne répondrais pas, L’encre ne coulera plus, tes mots sont déjà froids
2.
Coyote 03:08
C’est la nuit qui s’allume, il pointe du doigt Au travers de l’écume où il partira Sous le clair de la lune, l’enfant s’endormira Au-dessus de la dune, son coyote veillera... Contre son infortune, la trace de ses pas Et la silhouette fume jusqu’au bout de ses doigts Sous le clair de la lune, l’enfant s’endormira Au-dessus de la dune, son coyote veillera... Ton iris illumine la brume opaline Réveille ta chimère, elle t’emmènera De l’autre côté de la mer où il te faudra Arracher les épines de ta peau enfantine
3.
Grand Soir 04:08
De vagues souvenirs sont ravivés Lors d’une fête de beaux discours un défilé Les enfants qui se marrent Au son de leurs pétards Qui viennent d’exploser Et ça flâne dans les rues hypnotisé Devant la flamme d’un uniforme étincelé De mille et une medailles Gagnées vaille que vaille Pour un drapeau levé Un vacarme grandissant semble emporter Pour un instant le coeur des gens réconfortés Du spectacle populaire D’une machine militaire En train de défiler Et le feu du grand soir Artifice provisoire De la joie rapidement consumée Plus de belles histoires Le vin joyeux semble épuisé Dans la chaleur d’une victoire partagée Une tendance solidaire pointe son nez Et dans tout à chacun On y trouve quelqu’un de bien Prêt à tout pardonner Autour d’un verre on se souvient du temps passé A soutenir ses couleurs emmailloté Du drapeau tricolore Emmédaillé de l’or Encore émerveillé Passent les jours et les semaines déguisés Tombent les masques et les sourires maquillés Et l’amitié fidèle Semble maintenant belle Et bien terminée Et le feu du grand soir Artifice provisoire De la joie rapidement consumée Plus de belles histoires Le vin joyeux semble épuisé
4.
Vous n’êtes pas bien loin quand certains d’entre nous Se nourrissent du sein d’une autre que vous Délaissant vos baisers, vos caresses d’hier Et le temps d’un soupir, éteindre la lumière Mais vous n’êtes pas loin pour nous sauter au cou Nous retenir enfin d’une silhouette floue Retrouver vos baisers, vos caresses d’hier et le temps de grandir On se laisse bercer pour de nouveaux plaisirs Que vos bras maternels ne peuvent plus saisir Un amas de dentelles encombre le passage De celle sans nom, sans histoire, sans visage Mais vous n’êtes pas loin et sans vouloir le dire Nous ne sommes plus certains de vouloir repartir Délaisser vos baisers, vos caresses d’hier, ne plus vouloir grandir Mais le temps est venu et on ne sait toujours pas Se libérer de vous, ne plus suivre vos pas Mais le temps est venu et on ne sait toujours pas Se libérer de vous, ne plus suivre vos pas
5.
Alice 05:00
Alice se glisse hors du sommeil Dès lors, s’ouvrent dans mon ciel Deux iris, deux soleils Brûlants de tout voir De ce côté du miroir Aux merveilles, Alice s’éveille... Ô merveille, Alice s’éveille... Il est 7h, tu t’agites Tu montres que tu existes Dans ton petit monde fragile Tu t’exhibes, malhabile, tu oscilles Et le battement de tes cils Donne la cadence -dence -dence, Alice danse Alice danse, danse, danse... Alice En l’espace de quelques secondes Elle fait trois fois le tour du monde Immobile... Alice fait sa ronde Alice fait sa ronde... Allez, fais danser tes doigts dans l’air Et donne dans la voix, tonnerre C’est comme ça qu’on opère Ô mon calice, use de tes charmes A coups de griffes, à coups de larmes Alice fait ses armes
6.
Discerner les contours de mon échappatoire En ai-je bien fait le tour ? Demande à ma mémoire Mon amour, mon âme sœur, mon binôme pathétique Je suis le souffre-douleur de tes paumes électriques Et mon âme meurtrie s’en ira à l’aurore La glace a refroidi toutes les parties de mon corps Mais je ne suis pas ton exutoire Ton défouloir, ton dérisoire Non, je ne suis pas ta boule de nerfs Le canon de ton revolver Lignes de fuite, issues de secours Laisse-moi m’en aller et ne revenir jamais A grands coups de scalpel Sur ma peau de chagrin Tu lacères, tu abimes, défigures mon portrait Tu froisses et tu fracasses mes membres de papier Tu passes et je trépasse, oh je suis fatigué Mais je ne suis pas ton exutoire Ton défouloir, ton dérisoire Non, je ne suis pas ta boule de nerfs Le canon de ton revolver
7.
Tout Blanc 03:57
Notre cœur n’a pas vu ce que pointaient nos doigts Et nos peurs n’ont pas su échapper à nos voix Le soleil épuisé nous a laissé debouts Dans le noir à voguer à contre-vent de tout Nos yeux n’ont pas souri aussi bien que nos lèvres Nos vœux n’ont pas vieilli aussi bien que nos rêves Et nos corps abîmés n’ont pas tenu debout Et le temps n’a laissé que des ruines de nous Que renaissent, ma douce les regards indolents Que ton sourire repousse qu’il me montre ses dents Notre cœur est à tous, notre cœur est au vent Qu’il s’envole et s’émousse et nous revienne tout blanc Tout blanc
8.
La Corde 02:55
Plus la moindre résonance ne vibrera dans mon palais Pour troubler le silence devenu désormais Notre toute dernière confidence chargée de mille secrets Mais voilà, le temps quand on y pense peine à panser toutes les plaies Mais voilà, le temps quand on y pense peine à panser toutes les plaies Tremblent, se bousculent et puis tanguent dans un souffle familier Les mots sur le bout de langue aux résonance passées Au parfum doux d’une délivrance et pour un soir grisé De se perdre dans l’apparence de quelques instants retrouvés De se perdre dans l’apparence de quelques instants retrouvés
9.
Il fait chaud et lourd et le jour n’en finit pas, mon amour Je te sens là tout autour... il fait lourd Sur cette plage sans nom, de sable te recouvre J’ai creusé profond pour qu’on ne te découvre Encore un peu d’efforts, ce ne sera pas long Ici, le silence est d’or et le soleil de plomb Par les marées cadencé, j’entends le chant des sirènes Lentement me bercer pour apaiser ma peine Sous le sable immobile, tu cries mon nom Ces efforts inutiles t’achèveront pour de bon Il fait chaud et lourd et le jour n’en finit pas, mon amour Je te sens là tout autour... il fait lourd Chaque parties de ton corps fait maintenant partie du décor Les grandes marées ont tort de s’approcher du bord Le vent du large t’éloigne jour après jour Et je reviens sur la plage de notre amour
10.
Sourire 04:58
Sourire poli bien prononcé pour détourner l’humiliation Et les éclats de rire... Et sans cesse de nouveaux rires se bousculent non loin de Son ombre qui traverse... Toujours, toujours les mêmes promesses, C’est bien la dernière fois que l’on me couvre de bassesses... Mais le même sourire figé reste planté là, sans d’autre solution Que fuir fuir fuir sans cesse dans la même direction D’une autre route pour faire le vide autour D’une autre route pour faire le vide... Sourire en coin pour oublier Les coups de poings, les coups de gueule, les coups de pieds, Les regards de travers... Et bien faire mine de se marrer Rien faire d’autre que d’oublier les blessures... Mais c’est bien de la colère qui pointe le bout de son nez Qui se planque derrière prête à tout emporter Oh, pas vraiment de quoi s’en faire Pas vraiment là de quoi perdre la raison Quand nos yeux se referment Se détournent pour de bon D’une autre route pour faire le vide autour D’une autre route pour faire le vide...
11.
Demain 04:52
On a peut-être pas fait de demain Toutes ces choses auxquelles on tient Et si l’on a raccourci les chemins Effeuillé les roses, fait des bouquets de rien On a sûrement fait des trous dans nos mains Qui ne peuvent plus s’accrocher à rien Les bras ballants notre corps se maintient Mais il repose quelques instants plus loin On se fragilise, on s’éparpille, On se bouscule, désarticule On a trahi quelque fois le destin Que l’on a mis autrefois dans nos mains Dans le brisé du miroir on a vu On y serait tôt ou tard revenu Les tremblements et les trous dans nos mains Le temps qui s’étire pour rattraper demain Et le vent qu’on expire à portée de nos mains L’effondrement maintenant imminent On se fragilise, on s’éparpille On se bouscule, désarticule On se fragilise, on s’éparpille On se bouscule...

credits

released February 4, 2021

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Au loin Carmen Rennes, France

Au loin Carmen jongle malicieusement avec les instruments pour faire voyager ses chansons d’un continent à l’autre.
On y retrouve l’élégance du folk sans frontières de Calexico et Beirut mêlée à la mélancolie rock des textes de Bashung mais surtout quatre voix complices qui s’entremêlent et des mots qui viennent du plus profond pour toucher en plein cœur.
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